• La fonction cachée

     

    La fonction cachée

             

                     Ce matin-là, comme cinq matins par semaine, j’avais survécu à la première heure de la journée. En soi, c’était déjà une excellente nouvelle.

                Pretty-Poulette et Numérobis avaient donc passé les grilles de leurs écoles respectives, et si tout se déroulait pour le mieux, j’étais tranquille, les concernant, jusqu’à 16h45. Je déposai ensuite Micro-Poulette et Dragibus à la halte garderie.

                C’était jour de fête : j’avais un rendez-vous médical auquel il était absolument impossible que je me rende accompagnée (en tous cas, par deux nains hystériques) et j’utilisais donc mon « joker garderie ».

                Je ne vous explique pas dans quel état d’excitation je me trouvais. Un peu comme lorsqu’en voyage scolaire le prof annonce : « Vous avez quartier libre pendant quarante-cinq minutes. Rendez-vous devant la mairie à 17h00. C’est clair pour tout le monde ? Francis si tu arrêtais de faire l’imbécile deux minutes, ça nous ferait des vacances. »

                J’étais libérée pour la matinée de mes quatre boulets adorables chérubins, et comptais bien en profiter.

                Aussitôt le seuil de la halte garderie franchi dans le bon sens (sans les enfants) je sentis une brise légère annonciatrice de liberté : j’avais quatre heures rien qu’à moi ! Pas une couche à changer, d’envie de pipi pressante à soulager alors qu’on se trouvait au beau milieu d’un supermarché gigantesque, de fermeture éclair coincée, ou encore de Doudou échoué dans une flaque d’eau. Rien.

                L’idée même du rendez-vous médical me paraissait aussi exaltante qu’une avant-première passée au bras de George.

                Bon, j’avais bien deux/trois choses à faire avant d’attaquer les choses sérieuses, mais à moi la grande vie ! Je devais me rendre à la pharmacie pour faire le stock de crème hydratante pour Dragibus, qui en plus d’être une petite créature aussi charmante que sournoise, à la peau fragile et délicate.

                Au volant de ma voiture, j’hésitai un instant. Chez qui allais-je me rendre aujourd’hui... Devais-je privilégier la pharmacie située juste à coté de la maison ? Celle a coté de l’école ? Celle sur la place du marché ? J’étais si proche de toutes les préparatrices et pharmaciennes du quartier, que je ne voulais surtout pas créer de tensions et en privilégier une plutôt qu’une autre. Ces lieux étaient autant de résidences secondaires pour moi : des oreilles attentives aux pleurs nocturnes de Micro-Poulette, aux plaques de Dragibus, au transit de Numérobis ou encore aux coups de soleil de Pretty-Poulette. Pas une semaine ne se passait sans que je ne doive y aller.

                Après avoir plouffé, je tombai d’accord avec moi-même pour celle du marché. Je passai la porte sous les hourras de l’assistance :

                — Reine-Mère ! Reine-Mère ! Alors qu’est ce qui vous amène aujourd’hui ? Une gastro de groupe ? Les poux ? Une plaie peu profonde due à l’usage de jouets contendants ?

                — Bonjour mes braves ! Rien de tout cela, je vous rassure. Je n’ai même pas d’ordonnance, c’est dire ! Ca doit même faire dix jours que je ne suis pas allée chez le généraliste, il doit d’ailleurs s’inquiéter ! Juste une petite crème pour peaux à tendance atopique.

                — Pour Dragibus ?

                — On ne peut rien vous cacher ma chère !

                — Et pour vos cernes, si je puis me permettre...

                — Je ne te permets pas.

                — Ok.

                Je repartis de la pharmacie avec mon tube de crème (un baume à lèvre, une huile scintillante pour le corps, des vitamines et une crème de nuit) et décidai de profiter du laps de temps qu’il me restait pour aller faire quelques soldes.

     

                Des soldes. DES Soldes. DES SOLDES ! POUR MOI !!!

     

                Des années lumière que je ne m’étais rien acheté (enfin sauf des vêtements de grossesse, puis des achats compulsifs sur internet, mais ça, ça ne compte pas). Je veux dire des années que je n’avais pas pris le temps de traînasser dans des boutiques de fringues. Genre, tu prends un cintre, tu mets le vêtements devant toi, fais une moue de circonstance à la Kate Moss, hoche la tête négativement, le repose, en reprends un et ainsi de suite, jusqu’à ce que mort de la vendeuse s’en suive.

                Rien que d’approcher de la vitrine de ma boutique favorite, je sentis mon cœur battre la chamade. La patronne me reconnut et courut à ma rencontre :

                — Reine-Mère, cela fait si longtemps ! Comment vont les enfants ?

                — Bien, bien. Enfin globalement ils vont bien. Là, tout de suite, maintenant, je ne sais pas trop, mais de toutes façons, je les ai tous casés et éteins mon portable, alors si avec ça on me retrouve !

                — Oui... Bien sur, Reine-Mère... Alors, puis-je vous proposer quelques nouveautés.

                — Des nouveautés ?

                — Oui, c’est à dire qu’avec vos quatre grossesses en six ans, vous avez raté des modes et des tendances... Vous avez peut–être besoin d’un nouveau slim ?

                — Un « nouveau » slim ? Un slim tout court ok, mais pas un nouveau, je n’en ai jamais eu et c’est pas le genre de mode qu’on essaie enceinte.

                — C’est pourtant charmant, les slims de grossesse !

                — Vous n’avez jamais été enceinte il me semble.

                — Nous commençons à y penser avec Chéribibi !

                — Ok ! Alors fais moi plaisir, lorsque tu seras enceinte de huit mois, mets un slim de grossesse et envoie moi la photo, ok !

                — Moui... donc vous allez essayer ça, et également cet adorable chemisier en soie.

                — C’est vrai qu’il est adorable, mais vous avez un ciré coordonné pour mettre par dessus ? Parce que pour donner la purée à Micro-Poulette ou servir des pâtes bolo...

                — Sinon... je vous propose ce top blanc immaculé ?

                — Je l’adore, mais je vais plutôt le prendre en noir immaculé, il le restera plus longtemps. Ou camouflage sinon.

     

                Après seulement vingt minutes, je ressortis les bras chargés de paquets, promettant à l’adorable vendeuse que je reviendrai vite la voir plus longuement. Je ne manquai pas de me féliciter d’avoir réussi à optimiser mon temps libre de la sorte. En deux heures, je réussis à aller au pressing, à la sécu, chez mon assureur, à la poste et à la mairie. Accompagnée des pensionnaires, j’aurais bien mis... deux semaines.

                Libre et heureuse, je sifflotais « Free » de Stevie Wonder. Je marchais seule, sans témoin, sans personne, que mes pas qui résonnaient. Je marchais seule dans les rues de ma ville, repris ma voiture et suivis un itinéraire que je ne connaissais que trop bien. Je me garai sur le parking de la clinique...

                Oui, celle où j’avais accouché quatre fois en six ans...

                J’avais pris soin, cette fois, d’annoncer ma venue afin de ne pas provoquer de mouvements de foule (Rappel de produit). On me fit entrer par une petite porte et m’accueillit chaudement.

                — Mme Six in the city ! Mais quelle joie de vous revoir si vite !

                — Tout doux ! Ne t’enflamme pas, je vais juste chez l’ophtalmo.

                — Quel dommage que vous ne remettiez pas ça. Vos enfants sont si beaux !

                — Oui, en photo je te l’accorde volontiers mon poussinet, mais rajoute le son et le mouvement et je t’assure que quatre ça suffit.

                — Allez, un petit effort pour la patrie...

                — Je crois que je préfèrerai encore avoir des mains en laine jusqu’à la fin de ma vie.

     

    À cet instant une limousine aux vitres teintées se gara juste devant la clinique, sur les places réservées aux VIP. Une femme en sortit et se hâta de rentrer dans le hall. Une horde de journalistes surgit de nulle part se pressa devant l’entrée, mais le service de sécurité tint bon.

                — Qui est-ce ?

                — Hum... c’est confidentiel, mais j’imagine que je peux me permettre de vous le révéler. Vous avez un statut privilégié chez nous, Reine-Mère...

                — Accouche.

                — Il s’agit de Queen-Mummy...

                — Queen Mummy !!!

    Je retins un cri : Queen Mummy ! En personne, ici ! J’ajoute aux mains en laine des genoux à ressort si je peux lui parler seulement quelques instants. On me fait comprendre que cela est impossible. Elle ne veut être dérangée par personne et se rend chez le directeur : elle est enceinte de son neuvième enfant.

     

                Queen Mummy. QUEEN MUMMY !!!! Bon sang, mais c’est de la folie ! Auteure de tonnes de livres sur la parentalité, elle fait des conférences dans le monde entier. Ses huit premiers enfants sont tellement sages qu’on dirait qu’ils sont empaillés !

                J’enrageai intérieurement, j’aurais volontiers donné mes ovaires pour pouvoir l’approcher ne serait-ce qu’une seule petite minute.

                Je consultai ma montre, il était temps pour moi d’aller faire examiner mes pupilles. On m’attendait pour un fond d’œil. Dans la salle d’attente de l’ophtalmo, j’eus bien du mal à tenir en place. Queen-Mummy, ici ! Et personne au courant... J’interpellai ma voisine, une petite dame d’approximativement 80 ans et lui murmurai :

                — Queen-Mummy est ici.

                — Qui ça ?

                — Queen Mummy !!

                — Connais pas et laissez moi tranquille ! Vous croyez que je n’ai pas vu que vous reluquiez mon sac à main.

                Je lâchai l’affaire et attrapai mon Smartphone. Je twittai : Queen-Mummy est dans la même clinique que moi !!!

                Aussitôt, la folie ! Des milliers de messages affluèrent, me valant les regards les plus noirs de l’ensemble des occupants de la salle d’attente, le temps que je pense à mettre mon téléphone sur silencieux.

                Mon rendez-vous se passa pour le mieux, ma vision était excellente :

                —Quel votre secret Reine-Mère ? Vous avez gagné deux dixièmes à chaque œil, c’est incroyable. Je n’ai jamais vu ça !

                — Les Légos, mon petit, les Légos...

                — Les Légos ?

                — Quand tu passes la journée à balayer ton champ de vision, et les différentes zones de la maison afin d’essayer d’éviter les jouets pointus, ainsi qu’à rechercher les planques de bonbecs, je t’assure que tes yeux n’ont rien à envier à ceux d’un troupeau de lynx.

                Je sortis de son cabinet un peu au radar. Les gouttes mises dans mes yeux faisant encore effet et je devais patienter dans l’enceinte de la clinique avant de repartir. Je trainai à la recherche de Queen-Mummy.

                J’étais alors complètement perdue, à force d’avoir tourné, dans un couloir étroit et sombre d’une partie de la clinique je ne connaissais pas, lorsque j’entendis une porte s’entrouvrir. Je me cachai dans un renfoncement, regrettant de ne pas avoir pris la cape d’invisibilité d’Harry Potter rangée je ne sais où dans la salle de jeux, et patientai, aussi silencieuse que la neige qui tombe.

                Je reconnus aussitôt la voix aigrelette du directeur, et distinguai une voix de femme aussi veloutée que du yaourt bulgare. Cornegidouille ! Queen-Mummy se tenait là ! Je devais tenter une photo discrète afin de l’envoyer sur les réseaux sociaux pour étayer mes propos. Je compris qu’ils étaient sur le point de se séparer, Queen-Mummy demandait à ne pas être raccompagnée afin de préserver son anonymat. Elle ne tenait pas à éveiller les soupçons des journalistes.

                — Au revoir, Monsieur le Directeur, je vous laisse planifier mes échographies, ainsi que les visites de contrôle.

                — Comme d’habitude Queen ! Comptez sur moi ! Puis-je me permettre de vous faire remarquer que vous êtes toujours plus rayonnante à chaque grossesse.

                — Vil flatteur... Mais... je dois admettre que c’est vrai. J’ai la chance de ne prendre que cinq kilos à chaque fois, et j’en reperds toujours plus la semaine qui suit l’accouchement.

                — C’est formidable Queeny ! A ce rythme, si vous faites encore cinq marmots, vous passerez entre le papier et le mur pour venir me voir !

                — Surtout, n’ébruitez pas ma visite. Je garde la primeur de cette grossesse pour  Enfants. Magazine.

                — Bien sûr, Queeny. De votre coté rien sur la fonction cachée des enfants.

                — Croyez-vous sincèrement que je veuille tuer dans l’œuf la poule aux œufs d’or ?

     

                Dissimilée dans l’ombre, je retins mon souffle. La fonction cachée ?

                Je décidai de suivre discrètement Queen-Mummy, et, avec toute la souplesse féline qui me caractérise, me faufilai derrière-elle. Soudain, elle fit volte-face et se planta devant moi les mains posées sur les hanches, terriblement intimidante. Cette femme était vraiment magnifique. Une ligne d’enfer, un teint de pêche n’ayant de rival que son  grain de peau serré. On aurait juré une nullipare.

                — Qu’est ce que vous me voulez ?

                — Hein ? Moi ? Rien Queen-Mummy !

                — Vous savez donc qui je suis ? Vous êtes journaliste pour Voilà, ou Glooser ?

                — Non, j’avais juste rendez-vous chez l’ophtalmo. Comment m’avez vous entendue, je suis aussi silencieuse qu’un ninja ?

                — J’ai huit enfants, je vous rappelle. Mon ouïe n’a rien à envier à celle des chouettes hulottes. J’entends un pas dans le couloir le soir, du fin fond de ma propriété.

                — Waw, effectivement. Respect...

                — Ne dites rien de ma venue, s’il vous plait, je file, dit-elle en me plantant dans le couloir.

                — Dites ? C’est quoi cette histoire de fonction cachée ?

     

    La tension devint palpable. Une couverture de brume s’installa soudain autour de nous. Des portes se mirent à claquer quelque part, et la musique de « Psychose » retentit. Autant vous dire que je n’en menais  pas large.

                — Vous écoutez aux portes, Reine-Mère ? C’est bien ça votre nom.

                — Euh... oui, Reine-Mère Six in the city. C’est un peu long, mais ça le fait, non ?

                — Moui... Que savez-vous exactement de la fonction cachée.

                — Rien et c’est bien le problème... J’ai comme l’impression que ça a l’air pas mal.

                — Hum... Vous en savez plus que vous ne le dites.

    Je tentai de bluffer :

                — Oui et si vous ne me dites pas ce que c’est, je balance aux tabloïds que vous êtes enceinte.

                — Très bien, je capitule. Vous avez eu le CD de Nirvana lorsque vous étiez adolescente.

                — Nevermind ? Bien sûr ! Tout le monde l’a eu ! Et puis faut croire que "In Utéro" nous a inspiré, hein ?

                — Je me passerai de vos blagues vaseuses, Reine-Mère. À la fin du CD... Qu’est ce qu’il y avait ?

                — Un morceau caché !!! Oui, après quinze minutes de silence !!! Je me souviens !

                — Et bien la fonction cachée, c’est presque pareil. C’est une manip sur vos enfants qui vous amène une heure ou deux de silence. Une sorte de pause. Aussi souvent que vous le voulez.

                — Nan !!!!

                — Si.

                — NAN !!!!

                — Si je vous le dis.

                — Et c’est pour ça que vous avez cette ligne et ce teint, aussi frais que la rosée du matin. Et ce calme, bon sang ! Ce calme !!

                — Et bien oui, c’est mon petit secret. Nous avons découvert ça par hasard avec le directeur et il est d’ailleurs soumis à une clause de confidentialité. Super Nanny connaissait aussi la combine.

                — Donc en fait vous n’êtes pas si géniale au niveau parentalité et éducation ?

                — Nulle de chez nulle, oui ! Je passe mon temps au Spa, à la salle de gym et à jouer au baby-foot avec mes chats ! Et au bout de trois heures : hop ! J’enlève la fonction pause.

                — Oh là là ! Mais c’est formidable ! Dites moi comme ça se passe, je vous en supplie, je vous signe toutes les clauses que vous voulez !

     

                Rapidement elle m’expliqua une série de geste, à effectuer au niveau de la nuque. Je notai tout sur un petit papier, la remerciai chaleureusement et partis récupérer les quatre pensionnaires.

                — Vous ne pouvez pas rater la manipulation. Le tout c’est de la faire exactement au bon endroit. Il n’y a que ça qui compte. Ailleurs vous provoqueriez autre chose, mais c’est une autre histoire.

     

                Le soir même, impatiente d’essayer, je provoquai littéralement le chaos au six in the city Mansion. Lançai une bataille de coussin, une partie de chatouilles et mis la musique à fond. Au bout de cinq minutes, je hurlai un coup et en attrapai un au hasard. Numérobis passa devant moi, je le ceinturai, le positionnai sur mes genoux et lui demandai de baisser la tête.

                À moi, les bouquins dans le bain, les coups de fil sans être interrompue et même les toilettes en solitaire !!!

                Je ne vis rien d’autre que la naissance de ses cheveux mais tentai l’expérience. Je suivis scrupuleusement tout ce que Queen-Mummy m’avait indiqué et je vis aussitôt qu’il se passait bel et bien quelque chose : Numérobis se mit alors courir comme un fou, il sauta, il dansa, il smurfa, il gangman-styla, et roula sous la table à la vitesse de la propagation d’une gastro en pleine épidémie.

                Même ses frères et sœurs furent bluffés : il était bloqué sur « avance rapide ».

    J’appelai la clinique et demandai à parler au directeur au plus vite. On refusa de me le passer et je dis d’une voix démoniaque :

                — C’est rapport à Queen-Mummy et la fonction cachée.

    Aussitôt, j’eus gain de cause :

                — Reine-Mère, que dites-vous ? Vous connaissez l’existence de la fonction cachée ?

                — Un peu, mon neveu. J’ai croisé Queen-Mummy elle m’a expliqué la marche à suivre. Mais j’ai du ripper. Là, Numérobis est bien parti pour battre Usain Bolt aux prochains championnats du monde. Il bouge tellement vite qu’on le voit flou.

                — La marche-rapide ! Vous vous êtes gourée ! C’est très précis la zone en question, au millimètre près ! Vous n’avez pas appuyé au bon endroit !

                — Damned ! Le fond d’œil ! Je voyais trouble, je n’ai pas bien localisé !

                — Laissez tomber. Je vais vous aider à rebooter votre fils, mais ensuite ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus. Je suis soumis...

                — Oui je sais, une clause de confidentialité. Déjà si je peux éviter d’avoir Speedy Gonzales en personne à la maison ce sera bien, dis-je en soupirant.

     

                Le directeur m’explique comment annuler l’effet, deux trois points de pression sous les aisselles et le tour est joué : Numérobis se calme enfin. Il est rouge et haletant, a tout oublié des dernières minutes et se demande bien ce qui a bien pu lui arriver. L’effet de surprise a eu l’avantage de calmer les trois autres, c’est déjà ça.

     

                J’entame alors l’heure des bains, la mort dans l’âme.

                Satané fond d’œil, et saleté de Queen-Mummy...

                Je promets de réussir un jour cette fameuse manip.

                Foi de Reine-Mère, un jour moi aussi j’aurais le temps d’aller au spa, à la salle de sport et de jouer au baby-foot.

     

    ©Sixinthecity     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 28 Janvier 2014 à 10:42

    Je suis loin d'être une Reine, ou une Princesse, peut être à la limite une courtisane avec mes seulement 2 enfants, mais steuplé, steuplé, donne moi le truc pour les mettre en pause, steuplé !! 

    ;)

    Merci c'était très drôle comme d'hab !

     

    2
    Mardi 28 Janvier 2014 à 11:38

    si je retrouve la manie, promis je fais tourner !

    3
    Vendredi 31 Janvier 2014 à 00:22
    Lollie
    Hey ! Mais tu es drôle toi ! J'aime beaucoup !
    Sinon, ma bière est fraîche?

    Merci pour ton petit mail c'était très sympa :)
    Je reviendrai par ici !
    4
    Vendredi 31 Janvier 2014 à 00:30

    quand tu veux pour la bière ! ravie que ça te plaise! ;-) au plaisir!!

     

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    5
    la carne
    Mercredi 5 Février 2014 à 19:55
    la carne

    J'adore! c'est d'l'arnaque pour vendre du gosse  du rêve les trucs et astuces en tout genre! ;)

    6
    Mercredi 5 Février 2014 à 21:16

    merci la carne! :)

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